« J’idéalisais mon Erasmus, mais j’ai eu du mal à me faire des amis locaux »

« J’idéalisais mon Erasmus, mais j’ai eu du mal à me faire des amis locaux »

Lorsque j’ai décidé de partir en Erasmus, j’étais rempli d’excitation et d’anticipation. J’avais hâte de découvrir une nouvelle culture, de rencontrer des étudiants internationaux et de me faire des amis du monde entier. Cependant, une fois sur place, j’ai réalisé que ce ne serait pas aussi facile que je le pensais de me faire des amis locaux. Voici mon expérience et les difficultés auxquelles j’ai été confronté.

La barrière de la langue

La première difficulté à laquelle j’ai été confrontée était la barrière de la langue. Bien que j’aie pris des cours de langues avant mon départ, ma maîtrise de la langue locale était loin d’être parfaite. Cela a rendu les conversations avec les locaux plus compliquées, car je ne pouvais pas toujours comprendre tout ce qu’ils disaient. De plus, certains locaux se sentaient intimidés ou mal à l’aise de parler anglais, ce qui rendait difficile l’établissement d’une véritable connexion.

Cependant, je n’ai pas laissé cette barrière linguistique m’empêcher d’essayer de me faire des amis locaux. J’ai participé à des cours de langue, rencontré des étudiants locaux lors d’événements universitaires et j’ai même utilisé des applications de rencontre pour trouver des locaux intéressés par l’échange linguistique. Bien que cela ait été un défi, j’ai finalement réussi à établir quelques amitiés locales.

Les différences culturelles

Une autre difficulté à laquelle j’ai été confrontée était les différences culturelles. Les locaux avaient des coutumes et des habitudes parfois très différentes des miennes, ce qui pouvait rendre les interactions plus complexes. Par exemple, certains comportements considérés comme polis dans ma culture étaient perçus comme impolis dans la leur.

Cependant, j’ai réalisé qu’il était important de faire preuve d’ouverture d’esprit et de respecter les différences culturelles. J’ai essayé d’apprendre autant que possible sur la culture locale et j’ai participé à des activités traditionnelles pour mieux comprendre mes amis locaux. Cela m’a permis de créer des liens plus forts avec eux.

L’isolement social

Un autre défi auquel je me suis confronté était l’isolement social. Il est souvent plus facile de se lier d’amitié avec des étudiants internationaux, car ils vivent également une expérience similaire à la mienne. Les locaux, quant à eux, ont déjà leur cercle d’amis et leurs routines établies, ce qui peut rendre difficile l’intégration dans leur groupe.

Malgré cela, j’ai persévéré et j’ai continué à essayer de me rapprocher des locaux. J’ai participé à des clubs étudiants, à des activités sportives et j’ai essayé de m’impliquer autant que possible dans la vie étudiante locale. Petit à petit, j’ai commencé à me faire accepter parmi les locaux et à me faire inviter à des événements et des sorties.

L’importance de la patience

En conclusion, se faire des amis locaux pendant l’Erasmus peut être un défi, mais cela ne signifie pas que c’est impossible. Il est important d’être patient, persévérant et ouvert d’esprit. Même si cela peut prendre du temps pour établir des amitiés solides avec les locaux, cela en vaut la peine.

Grâce à mes efforts et à ma volonté de faire des rencontres locales, j’ai finalement pu profiter pleinement de mon Erasmus. J’ai créé des liens durables avec les locaux, appris des choses nouvelles sur leur culture et leur mode de vie, et j’ai même eu l’opportunité de voyager dans leur pays avec eux. Mon Erasmus a été une expérience inoubliable grâce à ces amitiés locales précieuses.