Les dernières tendances en matière d’architecture de bâtiments durables

Les dernières tendances en matière d’architecture de bâtiments durables

L’architecture durable est une préoccupation majeure dans le secteur de la construction. Les architectes, les ingénieurs, les urbanistes et les constructeurs se mobilisent pour concevoir des bâtiments qui respectent l’environnement tout en répondant aux besoins des utilisateurs. Voici un aperçu des dernières tendances en matière d’architecture de bâtiments durables.

Les matériaux écologiques

Les bâtiments durables sont conçus en utilisant des matériaux écologiques tels que le bois, le béton cellulaire, la pierre naturelle, le chanvre, la paille, etc. Ces matériaux sont renouvelables, recyclables ou biodégradables et ont une faible incidence sur l’environnement. Ils sont également performants en termes d’isolation thermique, acoustique et de régulation de l’humidité.

Par exemple, le bois est de plus en plus utilisé pour la construction de bâtiments de grande hauteur. Ce matériau est résistant et léger, ce qui permet de réduire la masse des fondations et de transporter moins de matériaux sur le chantier. De plus, il stocke du carbone pendant sa croissance, ce qui contribue à la lutte contre le changement climatique.

Le béton cellulaire est un matériau de construction léger et résistant qui permet de réduire la consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation. Il est aussi difficilement inflammable, isolant thermique et acoustique.

La conception bioclimatique

La conception bioclimatique consiste à optimiser l’utilisation des ressources naturelles pour chauffer, rafraîchir et éclairer les bâtiments. Cette approche prend en compte l’orientation, la forme, l’agencement et les équipements du bâtiment pour maximiser l’apport de lumière naturelle, limiter les pertes de chaleur par conduction, convection ou rayonnement, et favoriser la ventilation naturelle.

Par exemple, l’utilisation de baies vitrées au sud permet de capter la chaleur solaire en hiver, tandis que des protections solaires peuvent être installées pour éviter une surchauffe en été. Des murs végétaux peuvent également être mis en place pour améliorer la qualité de l’air intérieur et l’isolation thermique et acoustique.

Les bâtiments bioclimatiques sont donc plus confortables pour leurs occupants et moins énergivores, ce qui réduit leur impact environnemental et leur coût d’exploitation.

Les toitures végétalisées

Les toitures végétalisées, aussi appelées toits verts, sont de plus en plus courantes dans les projets de construction durable. Elles consistent à recouvrir tout ou partie de la toiture avec des plantes, des herbes et des arbustes.

Ces toitures offrent de nombreux avantages : elles améliorent l’isolation thermique et acoustique, régulent les flux d’eau de pluie, réduisent le phénomène d’îlot de chaleur urbain, favorisent la biodiversité et contribuent à la qualité de l’air. Elles créent également des espaces verts en milieu urbain, propices à la détente et à la convivialité.

Dans certains cas, les toitures végétalisées peuvent être exploitables pour la production de fruits et légumes ou pour la mise en place d’une ruche, par exemple. Elles participent ainsi à la promotion d’une agriculture urbaine et raisonnée.

Les énergies renouvelables

Les bâtiments durables doivent produire leur propre énergie ou utiliser des sources d’énergie renouvelables pour limiter leur empreinte carbone. Les panneaux solaires, les éoliennes, les pompes à chaleur et les systèmes de géothermie sont des exemples d’équipements qui peuvent être installés dans un bâtiment pour répondre à ses besoins énergétiques.

La production d’énergie peut être couplée à des systèmes de stockage, comme des batteries, pour optimiser son utilisation et réduire la dépendance aux réseaux d’électricité conventionnels. De plus, des dispositifs de gestion intelligente de l’énergie peuvent être mis en place pour adapter la consommation aux besoins réels des occupants du bâtiment.

Les énergies renouvelables permettent ainsi de réduire l’impact environnemental des bâtiments tout en assurant leur autonomie énergétique.

Les certifications environnementales

Pour attester de la performance environnementale d’un bâtiment, il est possible de le faire certifier par des organismes indépendants, tels que HQE, BREEAM, LEED, etc. Ces certifications sont basées sur des critères environnementaux, sociaux et économiques et permettent de mesurer le niveau de développement durable d’un bâtiment.

La certification peut être recherchée dès la conception du bâtiment et peut être obtenue à différents niveaux (bronze, argent, or, platine, etc.) en fonction du degré de performance atteint.

Les certifications environnementales sont donc un moyen de garantir la qualité environnementale et le respect des normes de développement durable dans la construction de bâtiments.

Conclusion

Les tendances en matière d’architecture de bâtiments durables sont en constante évolution pour répondre aux enjeux environnementaux actuels. Les matériaux écologiques, la conception bioclimatique, les toitures végétalisées, les énergies renouvelables et les certifications environnementales sont autant de moyens mis en place pour construire des bâtiments responsables et durables.

Ces solutions permettent de réduire l’impact environnemental des bâtiments, d’améliorer le confort des occupants, de favoriser la biodiversité et de contribuer à la lutte contre le changement climatique. Les bâtiments durables sont donc l’avenir de la construction et doivent être encouragés dans tous les projets de développement urbain.